Se laver régulièrement, et notamment les mains, avec une eau non souillée est un acte fondamental d’hygiène rentré dans les moeurs il n'y a pas si longtemps. Cela protège des maladies dues aux bactéries et aux microbes, et permet ainsi d’éviter leur propagation. Bien qu’aujourd’hui de nombreuses maladies aient disparu des pays industrialisés, l’hygiène demeure indispensable au maintien de la bonne santé des populations. Cependant ces rapports à l’hygiène du corps et à l’eau ont beaucoup évolué au cours de l’histoire.
Le bain avant la douche dans l'histoire
À l’époque romaine, les thermes étaient très répandus et très prisés : on venait y prendre des bains et y discuter. Mais au XVe siècle, considérés comme des lieux de débauches propices aux vices, les bains sont fermés. Les vertus hygiéniques de l’eau sont remises en cause et l’eau commence même à être jugée néfaste pour le corps. On privilégie alors la toilette sèche, qui consiste à utiliser toutes sortes d’onguents, de poudres, de crèmes ou de pommades, et l’on s’habille de vêtements propres. Le recours à l’eau pour la toilette ne réapparaît qu’à la fin du XVIIIe siècle. Ce n’est cependant qu’au XIXe siècle que l’on commence à s’intéresser à la qualité de l’eau, notamment en France, suite aux épidémies de choléra de la première moitié de ce siècle, décimant des dizaines de milliers de personnes.
Aujourd’hui, seuls quelques-uns des anciens bains publics subsistent : ce sont ceux dont les eaux, dites thermales, sont réputées pour être bénéfiques pour la santé. Une eau thermale est une eau fossile, chaude et riche en sels minéraux, qui provient de nappes d’eaux souterraines très profondes. En fonction de leur qualité, ces eaux sont utilisées dans le traitement d’affections diverses : troubles nerveux, digestifs, respiratoires… Des cures sont prescrites aux malades qui doivent boire chaque jour de cette eau bienfaisante, et prendre nombre de bains et de douches.
Le bain avant la douche dans l'histoire
À l’époque romaine, les thermes étaient très répandus et très prisés : on venait y prendre des bains et y discuter. Mais au XVe siècle, considérés comme des lieux de débauches propices aux vices, les bains sont fermés. Les vertus hygiéniques de l’eau sont remises en cause et l’eau commence même à être jugée néfaste pour le corps. On privilégie alors la toilette sèche, qui consiste à utiliser toutes sortes d’onguents, de poudres, de crèmes ou de pommades, et l’on s’habille de vêtements propres. Le recours à l’eau pour la toilette ne réapparaît qu’à la fin du XVIIIe siècle. Ce n’est cependant qu’au XIXe siècle que l’on commence à s’intéresser à la qualité de l’eau, notamment en France, suite aux épidémies de choléra de la première moitié de ce siècle, décimant des dizaines de milliers de personnes.
Aujourd’hui, seuls quelques-uns des anciens bains publics subsistent : ce sont ceux dont les eaux, dites thermales, sont réputées pour être bénéfiques pour la santé. Une eau thermale est une eau fossile, chaude et riche en sels minéraux, qui provient de nappes d’eaux souterraines très profondes. En fonction de leur qualité, ces eaux sont utilisées dans le traitement d’affections diverses : troubles nerveux, digestifs, respiratoires… Des cures sont prescrites aux malades qui doivent boire chaque jour de cette eau bienfaisante, et prendre nombre de bains et de douches.
![Photo](/uploads/8/8/5/4/88548306/published/sche-ma-douche-delabost.jpg?1487693912)
L'apparition de la douche
Originellement appelée "bain-douche" ou "douche en pluie", la douche est une invention datant d'environ 140 ans. Inventée en 1873 par Merry Delabost, médecin en chef du centre pénitencier Bonne Nouvelle de Rouen, elle a vite été appréciée des contemporains pour sa rapidité et son caractère économique. Cette invention est tout d'abord née de la préoccupation du ministre de l'Intérieur concernant les conditions de vie des prisonniers suite à la guerre de 70 et à la Commune qui avait entrainé une surpopulation des prisons. Il lança alors un appel à tous les directeurs d'établissements pénitenciers de France en leur demandant de soumettre des propositions de plans pour améliorer l'hygiène de ces lieux. C'est à ce moment là que le docteur Delabost eu l'idée de rendre obligatoire et récurrent le passage au jet d'eau pour les prisonniers. Ce jet d'eau normalement placé au fond des cours et utilisé pour soigner les "folies passagères" des prisonniers se déplaça alors petit à petit jusqu'a l'intérieur des bâtiments et se transforma en douche peu à peu chauffée. Cette invention s'installa au fils des années dans les casernes et internats, mais ce n'est qu'une vingtaine d'années plus tard que la douche fut adaptée et installée pour le public.
Originellement appelée "bain-douche" ou "douche en pluie", la douche est une invention datant d'environ 140 ans. Inventée en 1873 par Merry Delabost, médecin en chef du centre pénitencier Bonne Nouvelle de Rouen, elle a vite été appréciée des contemporains pour sa rapidité et son caractère économique. Cette invention est tout d'abord née de la préoccupation du ministre de l'Intérieur concernant les conditions de vie des prisonniers suite à la guerre de 70 et à la Commune qui avait entrainé une surpopulation des prisons. Il lança alors un appel à tous les directeurs d'établissements pénitenciers de France en leur demandant de soumettre des propositions de plans pour améliorer l'hygiène de ces lieux. C'est à ce moment là que le docteur Delabost eu l'idée de rendre obligatoire et récurrent le passage au jet d'eau pour les prisonniers. Ce jet d'eau normalement placé au fond des cours et utilisé pour soigner les "folies passagères" des prisonniers se déplaça alors petit à petit jusqu'a l'intérieur des bâtiments et se transforma en douche peu à peu chauffée. Cette invention s'installa au fils des années dans les casernes et internats, mais ce n'est qu'une vingtaine d'années plus tard que la douche fut adaptée et installée pour le public.