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Présente à 97,5% sur la Terre, l’eau est indispensable à la survie de tous les êtres vivants : hommes, animaux et plantes. Mais l’eau est également une ressource essentielle au développement des sociétés humaines et est l’origine de leur sédentarisation. Grâce à ses propriétés exceptionnelles, l’eau est en effet nécessaire à toutes les activités humaines, ou quasiment. Depuis un siècle ses usages se sont intensifiés et les volumes d’eau utilisés par l’homme ont décuplé. S’ajoute à cette surconsommation des problèmes d’inégalités vis-à-vis de cette ressource qui mènent de nos jours à ce qu’on pourrait qualifier de « guerre pour l’eau ». Alors comment en étant élèves de première S en 2017 pouvons-nous apporter notre pierre à l’édifice ?
Des secteurs de consommation importants
Aujourd’hui on distingue 3 domaines principaux concernant l’usage de l’eau : l’usage agricole, industriel et domestique. Les usages industriels et agricoles constituent environ 80% de la consommation mondiale, ces importantes proportions sont notamment dues aux domaines de l’industrie et de l’énergie. Dans le domaine de l’agriculture, à cause des précipitations trop irrégulières la culture « sous-pluie » a été abandonnée au profit de l’irrigation. Cependant face à l’accroissement des besoins alimentaires résultant de l’augmentation de la population mondiale la superficie des surfaces cultivées a beaucoup augmenté. On considère alors que la consommation mondiale d’eau agricole a été multipliée par six entre le début du XXème siècle et les années 70. De plus cette pratique, qui aujourd’hui représente les trois quarts du volume d’eau consommé dans le monde, est très fortement consommatrice d’eau et accélère la détérioration des sols. Par exemple la production d’un kilo de coton en zone tempérée nécessite en moyenne 5263 L d’eau… Du fait qu’elle soit un solvant quasi universel capable de dissoudre un très grand nombre de composée, l’eau est utilisée dans de diverses industries pour laver, rincer, tremper, dissoudre. Elle est également utilisée comme transporteur de chaleur ou comme refroidisseur par l’industrie nucléaire. Et enfin son utilisation dans le secteur énergétique n’est pas négligeable. En effet sa force est utilisée pour produire de l’électricité grâce à la construction de barrages hydroélectriques. Quant aux usages domestiques de l’eau on pourrait les qualifier d’extrêmement variés. Outre la boire, les hommes l’utilisent quotidiennement pour leur hygiène d’une part mais également pour toutes les autres tâches domestiques. Bien que la proportion de ces usages soit moins importante, ils sont les plus anciens et donc les plus chers à l’homme. Cependant la récente facilitation de l’accès à l’eau dans les régions les plus développées a amené à une constante augmentation de la consommation domestique. Mais si l’entrée de l’eau dans les maisons en a favorisé la consommation, celle-ci s’est aussi considérablement accrue avec l’installation progressive de tout un confort moderne : le lavabo, la douche puis la baignoire, le tout-à-l’égout et les toilettes. Plus récemment lave-linge et lave-vaisselle ont également contribué à cette accélération.
Inégalités devant l’accès : vers une « guerre pour l’eau » ?
Toutes les populations du globe ne disposent pas du même confort. La consommation en eau domestique dans le monde est donc très inégale, d’autant plus importante que le niveau de vie des populations est élevé, les pays industrialisés, qui la gaspillent sans compter, caracolant loin devant les autres nations. Bien que très difficile à évaluer du fait de la multiplicité des usages, la consommation totale en eau domestique dans le monde est estimée en moyenne à 40 litres d’eau par jour et par habitant. Mais, alors qu’en moyenne un agriculteur africain consomme moins de 10 litres d’eau par jour, un Parisien a besoin de 240 litres d’eau pour son usage personnel. Quant au citadin américain, il consomme plus de 600 litres ! Ces inégalités sont maintenant, et de plus en plus, source de conflits d’ampleur mondiale. En effet alors que l’activité économique, la population, et donc la demande, accroit, les réserves, elles, n’augmentent pas. Dans certaines régions du monde de grands cours d'eau traversent une frontière. Dans ce cas, l'utilisation de l'eau dans le pays qui est en amont (plus haut sur le cours d'eau) a un effet sur la quantité, la qualité de l'eau, ainsi que sur sa répartition, au cours de l'année, dans le pays traversé en aval (plus bas) ; elle peut faire que ce dernier manque d'eau. Il existe de nos jours des zones où l’eau entraîne des tensions entre les différentes populations. Si un pays prive l'autre de ses cours d'eau, l'autre ne peut plus avoir d'agriculture ou d'élevage. Ce genre de situation peut exister si un pays de montagne garde en réserve toute l'eau des rivières dans de grands barrages pour son irrigation. Les pays plus en aval ont leur climat qui change. Ce cas s'est déjà produit : la mer d'Aral s'est asséchée au nord-est de l'Himalaya. Dans le monde actuel : cela crée des tensions politiques entre le Soudan et l'Égypte, ou entre la Syrie et la Turquie ; Les Turcs ont depuis 25 ans un projet, construire un barrage sur l’Euphrate et le Tigre. Ceci pour aménager l’Est du pays. Il y aurait donc moins d’eau disponible pour la Syrie et pour l’Irak. L'une des causes de la persistance du conflit entre Israël et les pays voisins est liée au contrôle de l'eau sur le plateau du Golan (essentiel à l'approvisionnement en eau d'Israël). L’eau, ici est un enjeu de conflit. Le manque d'eau potable en Haïti a également été source de troubles dans ce pays... Il existe à côté des tensions internationales, des tensions internes. Par exemple, en Grèce, les nappes phréatiques sont exploitées au maximum. Et pour faire des économies, l’État grec a décidé des coupures d’eau. Maîtriser cette ressource oblige à la construction d’aménagements surtout pour les pays à climat sec. Les tensions internes qui découlent de cette situation ne semblent pas prêtes de cesser.
Il n’est donc pas impossible comme le prédisait Boutros Ghali (secrétaire de l’ONU) en 1990, que « les prochaines guerres soient des guerres de l’eau ».
Malgré cette augmentation vertigineuse de la consommation et la naissance de conflits planétaires il faut continuer à persévérer pour la préserver.
Des secteurs de consommation importants
Aujourd’hui on distingue 3 domaines principaux concernant l’usage de l’eau : l’usage agricole, industriel et domestique. Les usages industriels et agricoles constituent environ 80% de la consommation mondiale, ces importantes proportions sont notamment dues aux domaines de l’industrie et de l’énergie. Dans le domaine de l’agriculture, à cause des précipitations trop irrégulières la culture « sous-pluie » a été abandonnée au profit de l’irrigation. Cependant face à l’accroissement des besoins alimentaires résultant de l’augmentation de la population mondiale la superficie des surfaces cultivées a beaucoup augmenté. On considère alors que la consommation mondiale d’eau agricole a été multipliée par six entre le début du XXème siècle et les années 70. De plus cette pratique, qui aujourd’hui représente les trois quarts du volume d’eau consommé dans le monde, est très fortement consommatrice d’eau et accélère la détérioration des sols. Par exemple la production d’un kilo de coton en zone tempérée nécessite en moyenne 5263 L d’eau… Du fait qu’elle soit un solvant quasi universel capable de dissoudre un très grand nombre de composée, l’eau est utilisée dans de diverses industries pour laver, rincer, tremper, dissoudre. Elle est également utilisée comme transporteur de chaleur ou comme refroidisseur par l’industrie nucléaire. Et enfin son utilisation dans le secteur énergétique n’est pas négligeable. En effet sa force est utilisée pour produire de l’électricité grâce à la construction de barrages hydroélectriques. Quant aux usages domestiques de l’eau on pourrait les qualifier d’extrêmement variés. Outre la boire, les hommes l’utilisent quotidiennement pour leur hygiène d’une part mais également pour toutes les autres tâches domestiques. Bien que la proportion de ces usages soit moins importante, ils sont les plus anciens et donc les plus chers à l’homme. Cependant la récente facilitation de l’accès à l’eau dans les régions les plus développées a amené à une constante augmentation de la consommation domestique. Mais si l’entrée de l’eau dans les maisons en a favorisé la consommation, celle-ci s’est aussi considérablement accrue avec l’installation progressive de tout un confort moderne : le lavabo, la douche puis la baignoire, le tout-à-l’égout et les toilettes. Plus récemment lave-linge et lave-vaisselle ont également contribué à cette accélération.
Inégalités devant l’accès : vers une « guerre pour l’eau » ?
Toutes les populations du globe ne disposent pas du même confort. La consommation en eau domestique dans le monde est donc très inégale, d’autant plus importante que le niveau de vie des populations est élevé, les pays industrialisés, qui la gaspillent sans compter, caracolant loin devant les autres nations. Bien que très difficile à évaluer du fait de la multiplicité des usages, la consommation totale en eau domestique dans le monde est estimée en moyenne à 40 litres d’eau par jour et par habitant. Mais, alors qu’en moyenne un agriculteur africain consomme moins de 10 litres d’eau par jour, un Parisien a besoin de 240 litres d’eau pour son usage personnel. Quant au citadin américain, il consomme plus de 600 litres ! Ces inégalités sont maintenant, et de plus en plus, source de conflits d’ampleur mondiale. En effet alors que l’activité économique, la population, et donc la demande, accroit, les réserves, elles, n’augmentent pas. Dans certaines régions du monde de grands cours d'eau traversent une frontière. Dans ce cas, l'utilisation de l'eau dans le pays qui est en amont (plus haut sur le cours d'eau) a un effet sur la quantité, la qualité de l'eau, ainsi que sur sa répartition, au cours de l'année, dans le pays traversé en aval (plus bas) ; elle peut faire que ce dernier manque d'eau. Il existe de nos jours des zones où l’eau entraîne des tensions entre les différentes populations. Si un pays prive l'autre de ses cours d'eau, l'autre ne peut plus avoir d'agriculture ou d'élevage. Ce genre de situation peut exister si un pays de montagne garde en réserve toute l'eau des rivières dans de grands barrages pour son irrigation. Les pays plus en aval ont leur climat qui change. Ce cas s'est déjà produit : la mer d'Aral s'est asséchée au nord-est de l'Himalaya. Dans le monde actuel : cela crée des tensions politiques entre le Soudan et l'Égypte, ou entre la Syrie et la Turquie ; Les Turcs ont depuis 25 ans un projet, construire un barrage sur l’Euphrate et le Tigre. Ceci pour aménager l’Est du pays. Il y aurait donc moins d’eau disponible pour la Syrie et pour l’Irak. L'une des causes de la persistance du conflit entre Israël et les pays voisins est liée au contrôle de l'eau sur le plateau du Golan (essentiel à l'approvisionnement en eau d'Israël). L’eau, ici est un enjeu de conflit. Le manque d'eau potable en Haïti a également été source de troubles dans ce pays... Il existe à côté des tensions internationales, des tensions internes. Par exemple, en Grèce, les nappes phréatiques sont exploitées au maximum. Et pour faire des économies, l’État grec a décidé des coupures d’eau. Maîtriser cette ressource oblige à la construction d’aménagements surtout pour les pays à climat sec. Les tensions internes qui découlent de cette situation ne semblent pas prêtes de cesser.
Il n’est donc pas impossible comme le prédisait Boutros Ghali (secrétaire de l’ONU) en 1990, que « les prochaines guerres soient des guerres de l’eau ».
Malgré cette augmentation vertigineuse de la consommation et la naissance de conflits planétaires il faut continuer à persévérer pour la préserver.
Préserver l’eau : enjeu majeur du XXIème siècle mais aussi notre objectif en tant qu’élève et futurs acteurs du monde de demain
Disposer, en quantité suffisante, d'une eau de bonne qualité est l'un des grands enjeux du XXIe siècle, car si rien n’est fait pour protéger cette ressource, l’impact des activités humaines sur le cycle naturel de l’eau et sur les écosystèmes aquatiques pourrait avoir des conséquences irrémédiables. Alors, que faire ? Il est possible d’agir de deux manières, aussi indispensables l’une que l’autre et complémentaires, en économisant l’eau, grâce à une bonne maîtrise de la consommation, et en protégeant les écosystèmes des déséquilibres de tous ordres, qu’ils soient induits par des perturbations physiques (barrages, extraction de granulats …) ou chimiques (rejets polluants). C’est sur ce premier aspect que nous nous sommes penché, et plus précisément sur le recyclage de l’eau. Nous nous sommes basés sur le principe simplifié du « Re-Use » que de nombreuses sociétés françaises essaient d’exploiter à l’échelle domestique. Car en effet le « Re-Use » est la réutilisation d’eaux usées traités soit en langage vulgarisé l’adaptation à petite échelle du système de station d’épuration. Nous voulions alors savoir si avec des moyens simples il était possible de participer concrètement à la résolution d’enjeu majeur. Notre solution a donc été la « douche éco l’eau ». Après des mois de recherches et perfectionnement nous pouvons alors affirmer que notre douche, grâce à son fonctionnement bien particulier que je vous invite à découvrir, est une réelle solution pour réduire considérablement la consommation d’eau domestique. En effet une douche représente 22% de la consommation domestique journalière pour deux personnes ce qui n’est pas négligeable. De plus d’après nos calculs (que vous pouvez consulter sur notre page dédiée) l’utilisation de la douche « éco l’eau » par rapport à une douche normale aiderait à réduire d’environ 53% sa consommation domestique mensuelle !
Disposer, en quantité suffisante, d'une eau de bonne qualité est l'un des grands enjeux du XXIe siècle, car si rien n’est fait pour protéger cette ressource, l’impact des activités humaines sur le cycle naturel de l’eau et sur les écosystèmes aquatiques pourrait avoir des conséquences irrémédiables. Alors, que faire ? Il est possible d’agir de deux manières, aussi indispensables l’une que l’autre et complémentaires, en économisant l’eau, grâce à une bonne maîtrise de la consommation, et en protégeant les écosystèmes des déséquilibres de tous ordres, qu’ils soient induits par des perturbations physiques (barrages, extraction de granulats …) ou chimiques (rejets polluants). C’est sur ce premier aspect que nous nous sommes penché, et plus précisément sur le recyclage de l’eau. Nous nous sommes basés sur le principe simplifié du « Re-Use » que de nombreuses sociétés françaises essaient d’exploiter à l’échelle domestique. Car en effet le « Re-Use » est la réutilisation d’eaux usées traités soit en langage vulgarisé l’adaptation à petite échelle du système de station d’épuration. Nous voulions alors savoir si avec des moyens simples il était possible de participer concrètement à la résolution d’enjeu majeur. Notre solution a donc été la « douche éco l’eau ». Après des mois de recherches et perfectionnement nous pouvons alors affirmer que notre douche, grâce à son fonctionnement bien particulier que je vous invite à découvrir, est une réelle solution pour réduire considérablement la consommation d’eau domestique. En effet une douche représente 22% de la consommation domestique journalière pour deux personnes ce qui n’est pas négligeable. De plus d’après nos calculs (que vous pouvez consulter sur notre page dédiée) l’utilisation de la douche « éco l’eau » par rapport à une douche normale aiderait à réduire d’environ 53% sa consommation domestique mensuelle !